Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
mémoire de liseur
mémoire de liseur
mémoire de liseur
30 avril 2011

Traduction selon Théophile Gautier

Dans un article de Théophile Gautier paru dans Le Moniteur universel du 1er Avril 1854 sur une récente traduction de La Divine Comédie, je relève ceci :

 

« Autrefois les traducteurs français ne se piquaient guère d’exactitude ; ils supprimaient de leurs auteurs tout ce qui avait un parfum exotique, ils remplaçaient par d’autres les idées ou les images qui leur semblaient étranges, et ne le servaient au public qu’accommodé au goût du jour. Le sens général seul était à peu près conservé ; mais les saveurs de terroir, la couleur locale, les tours particuliers, les originalités de pensée ou de style, la physionomie même du poète disparaissaient ; on est dans ces dernières années revenus à des errements meilleurs : les belles infidèles d’Ablancourt n’auraient pas la moindre chance d’être lues. On veut qu’une traduction soit une copie exacte, une transposition d’idiome à idiome, une sorte de daguerréotype littéraire, représentant le modèle dans ses moindres détails ; à ces jolies paraphrases en français de rhétorique, on préfère, et avec raison, le mot à mot, le dictionnaire entre les lignes ; au besoin, l’on pardonnerait plutôt un peu de barbarie qu’une élégante infidélité. »

Publicité
Commentaires
L
Si votre question est "Quel texte d'Anatole France?", je réponds "Monsieur Bergeret à Paris".<br /> Monsieur Bergeret est en train de lire Les Mille et Une Nuits quand un "ami" dont je n'ai plus le nom en tête lui donne à lire un article de journal dirigé contre lui. Il n'est parlé que brièvement de la traduction de Mardrus.
A
Je cherche, à propos de traduction, une aide.<br /> J'ai acheté, voilà quelques années les Mille et Une Nuits dans la traduction de Mardrus après lecture d'un texte d'Anatole France, probablement dans les Histoires Contemporaines.<br /> Je ne le retrouve pas.
Albums Photos
Publicité
Archives
Publicité