Une effervescence fermée
Chez Paul Edel aujourd’hui, je trouve ce commentaire de PE lui-même :
« je lève les yeux, le jardin est silencieux au soleil, d’un silence écrasant qui fait ressortir le ciel très bleu, les volets de bois gris, les marronniers, les rosiers, le lierre. Je regarde l’entassement massif de livres bourrés d’une effervescence fermée, qui peut s’ouvrir et se déployer d’un seul geste. Quoi de plus vivant et bouleversant qu’un livre? Son cœur bat.il s’écoute. Il pénètre les volumes au-dessus et au-dessous de lui, ils parlent entre eux, ils se contredisent, ils se multiplient, appellent avec ferveur d’autres livres, des vrais, pas ceux qu’on imprime à tour de bras pour cacher les vrais. Une pile, des piles, des colonnes, des ponts, des courants, du sang ».
de qui est ce très beau texte?
Rédigé par : Paul Edel | le 01 juillet 2011 à 17:22
Oui ! De qui est ce texte ?
Voilà ce que je vais chercher. Je crois bien qu’il se cache précisément dans ma bibliothèque.
Plus tard Vendredi 8 Juin à 10h 45 :
Oui ! Dinosaure a trouvé l’info—GOOGLE, je suppose ?--, il s’agit bien d’un texte de Sollers extrait de Les Voyageurs du Temps.
Mon impression était donc fausse.
Dans ma bibliothèque, un seul livre de Sollers se cache, acheté en 74, chez Maspero probablement :
Sur le matérialisme
De l’atomisme à la
dialectique révolutionnaire.
C’était AVANT.